1er - 15 mai

14 mai - Plage

Journée sur cette longue et belle plage de petits graviers, bien préservée. Petites maisons et appartements de location dans de jolis parcs fleuris, derrière tamaris centenaires, mandariniers, bougainvillées rouges vifs. L'eau est une des plus pures de Grèce lit-on sur un panneau d'information et il y a très peu de monde ici en été nous dit un couple de français habitué du lieu, les loyers ne sont vraiment pas chers... De quoi nous donner envie de revenir...
Journée repos ensoleillé.

13 mai - Au théâtre

Nous sommes là, venus pour lui et il est là au rendez-vous, lové dans les collines verdoyantes à la nature généreuse et bien entretenue, et il en vaut vraiment la peine. Rester là, assis sur ces marches plus que millénaires à contempler, méditer, admirer, un vrai plaisir que nous ne boudons pas. Peu de monde encore à cette heure matinale et un beau soleil à peine "ennuagé".

Au spectacle

12 mai - Nouvelle Epidaure

Transfert à Neo Epidavros, Nouvelle Epidaure, quelques criques plus loin, en ce moment déserté en semaine. Plagettes gravillonées, peu de béton, nombre de restaurants réduit, fermés en semaine. Mandariniers, orangers à foison, beaux bougainvillées à qui l'air marin semble donner un lustre particulier.
Nous y sommes quasiment seuls touristes avec quelques bateliers ou campingcariste, et il faudra faire avec... Heureusement, ils se relayent pour ouvrir et ne pas nous laisser mourir de faim. Alors, tzaziki, ouzo et "french potatos"... Heureusement, les tables sont sur la plage, malheureusement le temps pluvieux n'est pas vraiment de la partie.
Ambiance désert morose, grand calme et air marin.

11 mai - Ancienne Epidaure

Ancienne Epidaure est en réalité un port de plaisance, étape importante dans les îles Saroniques et cette jolie baie est malheureusement bétonnée, 2 ridicules plagettes de gravier douteux aux extrémités.
Les quais sont bordés de bateaux d'agences pour la plupart, de restaurants et d'hôtels, les bus venant d'Athènes en tournée "ruines" dans le Péloponèse s'arrètent manger là...
Bon, mauvaise pioche, on va aller voir ailleurs.

10 mai - Vers Epidaure

Journée de transfert en gare routière d'Athènes, 4 heures de temps à voir passer des centaines de bus et respirer les fumées, une gare routière loin de tout, un vrai lieu de transit.
Arrivée en début de soirée à Archaios Epidavros, autrement dit Ancienne Epidaure, site internationalement connu pour son théâtre antique tout proche.

9 mai - Lamia

8 mai - Météores 2

7 mai - Météores

On n'y coupe pas, "sunshine tour" ils l'appellent, le tour d'agence que nous prenons pour visiter ce minuscule et fantastique territoire de monts rocheux aux monastères crinqués que l'on appelle les Météores. Une belle balade en bus en fin d'après-midi sous un beau soleil, la température grimpe ( 34°).
Beaucoup de monde, public de croyants qui baisent les ïcones et de non croyants qui les photographient.
L'intérieur du monastère "Agia Trida" est une vraie curiosité du genre, murs, chapelles, plafonds entièrement iconisés, répétitions de peintures de moines, tableaux divers représentant les croyances de ces chrétiens orthodoxes qui dominent toute cette partie de la Grèce. Le mystique laisse le pas à l'économique prépondérant ( 3 MM de visiteurs par ans à 5€ une entrée... ° et on se serre les coudes pour visiter les salles principales. Aucune intervention de l'état grec pour entretenir ce patrimoine bien nommé.

6 mai - Kalambaka

Le temps d'une balade au vieux fort du pasha et nous reprenons le bus pour 2h de route de montagne grandiose dans ce massif du Pinde. Destination Kalambaka, village au pied du massif des "Météores" où des moines chétiens orthodoxes fous, fuyant les turcs, ont installé leurs monastères au sommet de ces pitons rocheux, sans aucun égard pour nos jambres fatiguées. Petit village, Kalambaka est un des points de départ des balades vers ces monastères perchés. Une des plus grandes destinations touristiques de Grèce hors villes antiques, qui a l'air bien calme ces jours-ci, tant mieux pour nous.

5 mai - Ioannina

Le "traversier" file rapidement vers Igoumenitza où un taximan belge nous met rapidement sur les rails du bus vers les Météores. Nous dormirons à Ioannina (Janina) capitale de la province de l'Epire, en bordure du grand lac Pamvotiseda dominé par les sommets du massif du Pinde (2637 m), Annecy quoi ! Edmond Dantès y séjourna. longtemps chez le sultan Ali Pasha.
Cette ville proche de l'Albanie, à l'histoire dominée par les turcs, n'est pas donnée comme destination touristique, mais il y a foule dans les rues piétonnes près du vieux fort d' Ali Pasha, bien rénovées, mais jouxtant une partie de ville très délabrée. Atmosphère tout de même d'une ville plutôt grecque à la touche orientale qu'internationale.

4 mai - Corfou 3

3 mai - Corfou 2

Corfou, la ville moderne très animée et très ombragée, heureusement car la température grimpe.
Belles façades dans la vieille ville depuis le 6ème siècle, rénovée, envahie aujourd'hui par les marchands et bordée par un alignement impressionnant de bus conduisant des groupes de touristes.
On grimpe en haut du vieux fort, une bonne marche sur beaucoup de marches et un beau paysage sur la ville, les îles; les côtes du continent, la mer adriatique.

2 mai - Corfou

Le ferry rapide nous amène de Sarandé au port de Corfou, très animé, carrefour d'itinéraires marins divers, Albanie, Grèce, Italie, paquebots dans le port... Corfou est une grande île convoité par beaucoup de guerriers et à l'histoire mouvementée. Le criket, sport national est le témoin d'une influence anglaise certaine. La ville côté port aux bonne odeurs remontant des trottoirs, est un peu délabrée et décrépite. Les avions décollent tous les quarts d'heure de l'aéroport tout proche. Le port s'étale et mange toute la côte. Première impression mitigée.